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Hors incitation

Un jour je comprends. L'amour n'a rien à voir là-dedans. Ca a été tout le reste, tout ce qu'il y a autour. La vie, les jours, le temps et l'univers qui bougent. Et t’oublier, pas la peine, peine jamais perdue, égarée, peine sans cesse éprouvée, retrouvée. En dedans d’un ruban, en dehors d’un ruban, le ruban du temps de t’oublier, le ruban de l’espace de t’oublier, sans début sans fin, sans cesse de Moebius, en nulle part, sans extérieur, sang intérieur

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Corinne Le Lepvrier

 

Hors incitation

Si je te quitte je te le dirais. Que t’avoir quitté est triste, le sera,  que ça ne se transformer pas, que j’essaierai encore. Mais je devais en finir avec cet ensemble là. Et la vie qui se continuera n’y pourra rien, elle n'en a pas le pouvoir. La tristesse, je tourne dedans, elle me rode autour. Dans une centrifugeuse, dans un escalier, je suis  le petit pois dans l’ascenseur, dans un collier. C'est comme une physique,   un étét dans l'état, on ne peut pas faire que ça n'existe pas. Ca devient l'univers et ses lois. Le contexte et l'intérieur. T'avoir quitté, la tristesse qui me fait.  Mon cadre, mes limites, la fermeture du ciel, le corps-mort auquel s’amarre le bateau après sa ballade en mer, mon dehors, mon dedans, le mur du terrain de squash. La balle qui revient. Si je te quitte je te le dirais.

Corinne Le Lepvrier

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