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Hors incitation
Intérieur Nu / Extérieur jour /// Projet de réalisation de photographies //Diptyques
Depuis le corps en soi jusqu’à la composition des espaces comme environnement de l’intime, « Intérieur Nu / Extérieur Jour », pose la question de l’image de soi, de la perception, et des différentes surfaces, frontières, limites qui construisent une identité.
Mettre en face à face l’image du Dedans et du Dehors, ou par l’espace ou par le corps.
Le corps mis à nu devient une représentation des plus sincères du sujet, en tant qu’il porte les traces, la mémoire d’une vie et de ces différents évènements. La peau constitue alors comme surface enveloppante complète la première limite intérieur / extérieur, barrière de contact entre soi, l’Espace et l’Autre.
Autour des corps l’Espace. Celui de l’Intime est une traduction de l’Etre en tant qu’individu créatif, aménageant son environnement personnel comme pour soulever l’existence de ces envies intérieures.
Puis le mur, la maison, du dedans au dehors, compose une seconde forme d’enveloppe protectrice. L’architecture formule une seconde frontière de l’Etre en Soi et pour l’Autre en annonçant le transfert Espace Privé / Espace Public.
« Intérieur Nu / Extérieur Jour », formule de passages, transferts, voyages, du corps en soi jusqu’à l’espace social, du corps urbain vers les architectures de l’intime.
Benjamin Juhel
Hors incitation
Le jardin
Familier,
boisé,
beau.
Sauvagerie apprivoisée,
hostilité maîtrisée,
la nature en enclos.
L'intimité que désire le coeur
dans un chez soi en extérieur.
Camille Riallot
En lien à incitation (Ecrire avec des photos)
En lien à incitations (Ecrire avec des photos) et (Anagrammes)
Ecritures / Corinne Le Lepvrier
Pour incitation le fragment d'ecriture / Projet de réalisation de photographies // Benjamin Juhel
Nues les peaux se touchent
Les âmes croient se rencontrer
Mais chacun en soi se replie
Nus, les mots parfois se disent
Le regard un instant se dévoile
Mais seul, dedans, toujours nous serons
Violemment, la nuit des corps se heurtent
Evidemment, aussi, les idées se fréquentent
Mais seul, sans fin, toujours nous pleurons
Comme au premier jour
Perdu dans l'immensité de soi
Nous souhaiterions nous fondre dans l'autre
Et comme aux premiers jours
Découvrant des langages, les nôtres,
L'illusion de l'osmose, encore, nous laisse cois
Marie Evin